bangolan
Commentaires :Il est parlé à l’est de Ndop et au sud de Jakiri (département de Ngoketunjia, Région du Nord-Ouest) par 6 300 locuteurs au moins. Il fait partie du " Ndop group " de K. WILLIAMSON (LSSA). Il est très proche du bambalang.NB : Le shü pamém [991] et les langues parlées dans les villages de Bamali, Bambalang et Bafanji (bangolan, mboyakum, ngoobechop, chuufi, [992], [993], [994], [995]) sont classés par K. WILLIAMSON in LSSA dans le "Ndop group" (aux côtés de Babungo, Bamunka, Bamessing).
La zone 9 est génétiquement homogène puisqu'elle ne contient que les langues du groupe Grassfield de l'Est, et qu'elle les contient toutes.Le groupe Grassfield de l'Est - l'un des quatre groupes en lesquels se fractionne le bantou du Grassfield (avec Momo, Menchum et Ring) - est un élargissement de l'ensemble appelé naguère Mbam-Nkam, par ajout d'un certain nombre de langues parlées à la pointe nord-est de l'aire du Grassfield, donc en dehors de l'aire délimitée par le Mbam et le Nkam, d'où l'abandon de cette dénomination devenue trop étroite.C'est une zone d'extrême segmentation linguistique où le nombre de parlers distincts dépasse sans doute la centaine. Cependant, contrairement à ce qui se passe dans les monts Mandara (cf. zone 1-2), la distance linguistique entre les fragments est souvent minime et dans bien des endroits, la situation est celle d'un continuum dialectal plutôt que celle d'une juxtaposition d'entités nettement délimitées. Ceci provient sans doute du fait que le morcellement linguistique semble plus résulter d'une tendance socio-politique à marquer et à préserver l'identité des groupes dans leur langage (une langue - une chefferie) que d'un isolement géographique qui n'existe absolument pas dans cette aire.