Créé à la diligence des Chefs d’Etat Africains, le CERDOTOLA est mis en place par un long processus intergouvernemental de réflexion et de concertations comme institution à caractère scientifique et diplomatique, à la faveur de la résolution 3.313 de la 17ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO de 1972 et de la recommandation n°4 de la Conférence de l’OUA sur les politiques culturelles en Afrique de 1975.
L’Acte Constitutif du CERDOTOLA est signé à Yaoundé le 25 août 1977 par plusieurs Etats de l’Afrique centrale : le Burundi, le Cameroun, la Ré¬publique du Congo, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, l’Angola, Sao Tomé et Principe, et le Tchad. Sa compétence s’étend sur les territoires de ces Etats.
Le 10 décembre 2010, par une délibération du Conseil d’administration, le Centre Régional de Recherche et de Documentation sur les Traditions Orales et pour le développement des Langues Africaines change de dénomination et devient Centre International de Re¬cherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines, tout en conservant l’acronyme CERDOTOLA.
Le siège du CERDOTOLA est à Yaoundé au Cameroun, conformément à l’Accord de siège signé le 7 décembre 1979 pour l’organisme régional et révisé le 20 Octobre 2015 pour consacrer la pleine reconnaissance au CERDOTOLA du statut, des privilèges et des immunités diplomatiques réservés aux institutions et organismes internationaux.